Réduire l’empreinte écologique de son foyer en cultivant son potager

La culture de la terre revient progressivement au centre de nos vies… sous une nouvelle forme plus pratique, à plus petite échelle et avec de nouveaux objectifs. Et pour ce faire, pas besoin d’avoir un énorme jardin ou une bonne parcelle de terrain. Les habitants des grandes métropoles peuvent très bien tirer parti des rebords de fenêtre et autres petits balcons pour cultiver ne serait-ce que des herbes aromatiques. Quoi qu’il en soit, tout est bon à prendre pour réduire l’empreinte écologique de son foyer, pour s’auto-approvisionner en légumes ou en herbes et pour réduire son budget alimentation.

Jardiner pour un bilan carbone zéro

Jardiner, c’est bon pour la planète. Vous n’êtes pas sans savoir que les légumes que nous achetons en grande surface ont (très souvent) parcouru plusieurs dizaines de milliers de kilomètres avant de se retrouver sur les étals. En cultivant votre propre potager, vous diminuez drastiquement votre empreinte écologique, car on passe de la fourche à la fourchette ! Comme tous les végétaux, les plantes qui peuplent votre terrasse, votre jardin, votre balcon ou le rebord de votre fenêtre absorbent du dioxyde de carbone (CO2) et rejettent de l’oxygène. Vous concourrez donc non seulement à la réduction des kilomètres parcourus par les légumes, mais aussi, à petite échelle certes, à la limitation des effets du réchauffement climatique. Vous pourrez donc approcher du bilan carbone zéro en compensant pour vos activités polluantes comme le fait de prendre la voiture, de prendre un bain, de surchauffer votre maison, etc.

Jardiner pour stimuler ses sens et manger bio

Vous le savez, et c’est sans doute l’une des plus grandes préoccupations du 21e siècle : les légumes qui se retrouvent dans nos assiettes n’ont plus grand-chose de naturel. Culture sous serre, pesticides, traitements invasifs, camions réfrigérés… la carotte que vous râpez, la pomme de terre que vous faites frire ou l’oignon que vous épluchez ont vécu des aventures à n’en plus finir, perdant une partie de leur teneur en nutriments, de leur goût, de leur saveur, de leurs senteurs… et accusant le coup sur les présentoirs. Ils sont même parfois cueillis à la hâte, sans attendre leur maturité, par un souci évident de rentabilité. En cultivant votre propre potager à la maison, vous exposez vos plants à des conditions idéales : soleil, eau de pluie, culture « à point », etc. En cultivant votre propre potager, vous prenez soin de bien travailler la terre avec un sol aéré qui draine l’eau et les nutriments.

En plus de ces bienfaits pour le portefeuille, la planète et l’alimentation, le fait de cultiver son potager et de jardiner stimule vos cinq sens : les senteurs des herbes aromatiques, le chant des oiseaux, le rouge orangé de la tomate, le goût des mirabelles… tout est là pour vous reconnecter avec Dame Nature et vous accorder une petite pause champêtre. D’ailleurs, les établissements qui accueillent des séniors atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’autres pathologies neurologiques proposent aujourd’hui des jardins thérapeutiques pour stimuler les sens et faire resurgir les souvenirs. Aussi, le jardinage est excellent pour le moral. Une étude britannique menée en 2016 a démontré que le fait de prendre soin de ses plantes améliorait l’humeur et l’estime de soi tout en diminuant significativement le risque de développer des épisodes d’anxiété et de dépression. Une autre étude menée dans la mégalopole de Tokyo a démontré que les effets du jardinage pour la santé sont toujours là dans un environnement urbain et bruyant !

Jardiner, c’est perdre des calories sans s’en rendre compte !

Si vous avez la chance d’avoir un jardin de 25 m² ou plus, vous allez devoir investir dans une petite motobineuse électrique à petit prix. Il appartient à chacun de choisir sa motobineuse en fonction de la nature des travaux de jardinage, de la superficie disponible et du budget : électrique ou thermique, avec un jeu de deux fraises ou plus, etc. Quoi qu’il en soit, la motobineuse fera le travail pour vous : elle retournera la terre de manière efficace, en un seul passage, pour ameublir le sol et le rendre fertile. Votre motobineuse exigera toutefois de vous un peu de marche quotidienne en tenant ses mancherons, ce qui vous permettra de travailler la coordination corporelle tout en brûlant quelques calories sans se prendre la tête ! Une demi-heure d’arrosage permet de brûler quelque 90 Kcal, 45 minutes de taille de rosier vous feront brûler plus de 150 Kcal… alors bien sûr, ce n’est pas comparable à un marathon, mais c’est déjà ça !