Ecologie – Vivement La Desintox http://www.vivement-la-desintox.com/ Pour un monde sans pollution Fri, 06 Dec 2019 07:06:11 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.0.1 France : la pollution tue deux fois plus de personnes qu’on ne le pensait https://www.vivement-la-desintox.com/deces-pollution-france/ Fri, 06 Dec 2019 07:05:00 +0000 https://www.vivement-la-desintox.com/?p=63 [...]]]> On a tendance à l’oublier, mais l’urgence de la question climatique ne s’explique pas seulement par la volonté de protéger l’environnement, de sauvegarder la biodiversité et de maintenir un certain équilibre écologique. La pollution de l’air est aujourd’hui responsable de la mort de près de 9 millions de personnes dans le monde chaque année…

Les particules fines, le dioxyde d’azote et l’ozone tuent plus que la cigarette

Maladie cardiovasculaire, décès, obsèques, remercier après les condoléances, deuil… l’épreuve brutale du décès prématuré devient de plus en plus fréquente avec l’aggravation de la pollution atmosphérique. Selon des chiffres alarmants publiés dans la revue European Heart Journal, près de 800 000 personnes perdent la vie chaque année en Europe à cause de la pollution de l’air, principalement à cause de maladies cardiovasculaires causées par l’inhalation quotidienne et sur une longue durée de CO2.

En France, on estime qu’un décès sur 1 000 est attribuable à la mauvaise qualité de l’air que l’on respire… c’est plus que la mortalité induite par le tabac. Mais si on peut éviter de fumer (ou de s’asseoir à côté de fumeurs pour éviter les dégâts du tabac passif), on ne peut pas éviter d’être soumis à un air pollué, à moins d’avoir les moyens de changer… d’air.

Les chiffres d’une étude publiée par un collectif de chercheurs de l’Université de Mayence (Allemagne) démontrent que les estimations de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) concernant les décès annuels attribuables à la pollution de l’air étaient sous-évaluées. L’AEE chiffrait les décès liés à la pollution atmosphérique à 518 000 décès prématurés par an en Europe, alors que le « vrai » chiffre se situerait plutôt autour de 790 000. En cause notamment : particules très fines, dioxyde d’azote (émis par les moteurs diesel) ainsi que l’ozone.

L’Allemagne et les pays de l’Europe de l’est particulièrement touchés

En appliquant les mêmes méthodes statistiques à l’échelle planétaire, les chercheurs de l’Université de Mayence aboutissent au chiffre astronomique de 8,8 millions de décès prématurés causés par l’inhalation des gaz mentionnés plus haut. Pire : la Chine, dont les usines et autres installations industrielles tournent à plein régime, subit chaque année près de 3 millions de décès prématurés à cause de la pollution atmosphérique qui atteint des records dans les grandes métropoles comme Pékin et Shanghai.

En moyenne, on compte quelque 120 décès prématurés causés par la pollution atmosphérique pour 100 000 habitants à l’échelle planétaire. L’Europe dépasse la moyenne (133 décès prématurés dus à la pollution de l’air) à cause de forte densité de population ainsi que de la piètre qualité de l’air, notamment en Europe de l’est (Roumanie et Ukraine, notamment, pays où de nombreux pays de l’Europe de l’ouest délocalisent leurs usines). L’Allemagne est également épinglée par le rapport qui estime à 105 pour 100 000 le nombre de décès prématurés pour cette même cause. La France affiche un taux inférieur à la moyenne européenne (105 décès pour 100 000 habitants), devant le Royaume-Uni (98 pour 100 000).

S’il fallait sortir avec une seule conclusion de cette étude, c’est dans doute celle-ci : le lien positif qui existe entre la prévalence des maladies cardiovasculaires et la pollution de l’air a longtemps été sous-estimé. La communauté scientifique et les nombreuses études cliniques qui se sont intéressées aux retombées négatives de la pollution atmosphérique sur la santé avaient pour point focal le lien entre l’inhalation des gaz nocifs et la prévalence de certains cancers, notamment le cancer du poumon, ou encore les maladies de l’appareil respiratoire. Or, il semblerait que l’organe le plus impacté par la pollution de l’air soit le cœur.

De son côté, une étude publiée par la revue médicale The Lancet explique que la pollution (sous toutes ses formes cette fois-ci) tue trois fois plus que le Sida et quine fois plus que toutes les guerres actuelles réunies… un constat accablant qui ne laisse droit à aucune tergiversation.

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Réduire l’empreinte écologique de son foyer en cultivant son potager https://www.vivement-la-desintox.com/potager-reduction-empreinte-ecologique/ Mon, 23 Sep 2019 07:13:41 +0000 https://www.vivement-la-desintox.com/?p=60 [...]]]> La culture de la terre revient progressivement au centre de nos vies… sous une nouvelle forme plus pratique, à plus petite échelle et avec de nouveaux objectifs. Et pour ce faire, pas besoin d’avoir un énorme jardin ou une bonne parcelle de terrain. Les habitants des grandes métropoles peuvent très bien tirer parti des rebords de fenêtre et autres petits balcons pour cultiver ne serait-ce que des herbes aromatiques. Quoi qu’il en soit, tout est bon à prendre pour réduire l’empreinte écologique de son foyer, pour s’auto-approvisionner en légumes ou en herbes et pour réduire son budget alimentation.

Jardiner pour un bilan carbone zéro

Jardiner, c’est bon pour la planète. Vous n’êtes pas sans savoir que les légumes que nous achetons en grande surface ont (très souvent) parcouru plusieurs dizaines de milliers de kilomètres avant de se retrouver sur les étals. En cultivant votre propre potager, vous diminuez drastiquement votre empreinte écologique, car on passe de la fourche à la fourchette ! Comme tous les végétaux, les plantes qui peuplent votre terrasse, votre jardin, votre balcon ou le rebord de votre fenêtre absorbent du dioxyde de carbone (CO2) et rejettent de l’oxygène. Vous concourrez donc non seulement à la réduction des kilomètres parcourus par les légumes, mais aussi, à petite échelle certes, à la limitation des effets du réchauffement climatique. Vous pourrez donc approcher du bilan carbone zéro en compensant pour vos activités polluantes comme le fait de prendre la voiture, de prendre un bain, de surchauffer votre maison, etc.

Jardiner pour stimuler ses sens et manger bio

Vous le savez, et c’est sans doute l’une des plus grandes préoccupations du 21e siècle : les légumes qui se retrouvent dans nos assiettes n’ont plus grand-chose de naturel. Culture sous serre, pesticides, traitements invasifs, camions réfrigérés… la carotte que vous râpez, la pomme de terre que vous faites frire ou l’oignon que vous épluchez ont vécu des aventures à n’en plus finir, perdant une partie de leur teneur en nutriments, de leur goût, de leur saveur, de leurs senteurs… et accusant le coup sur les présentoirs. Ils sont même parfois cueillis à la hâte, sans attendre leur maturité, par un souci évident de rentabilité. En cultivant votre propre potager à la maison, vous exposez vos plants à des conditions idéales : soleil, eau de pluie, culture « à point », etc. En cultivant votre propre potager, vous prenez soin de bien travailler la terre avec un sol aéré qui draine l’eau et les nutriments.

En plus de ces bienfaits pour le portefeuille, la planète et l’alimentation, le fait de cultiver son potager et de jardiner stimule vos cinq sens : les senteurs des herbes aromatiques, le chant des oiseaux, le rouge orangé de la tomate, le goût des mirabelles… tout est là pour vous reconnecter avec Dame Nature et vous accorder une petite pause champêtre. D’ailleurs, les établissements qui accueillent des séniors atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’autres pathologies neurologiques proposent aujourd’hui des jardins thérapeutiques pour stimuler les sens et faire resurgir les souvenirs. Aussi, le jardinage est excellent pour le moral. Une étude britannique menée en 2016 a démontré que le fait de prendre soin de ses plantes améliorait l’humeur et l’estime de soi tout en diminuant significativement le risque de développer des épisodes d’anxiété et de dépression. Une autre étude menée dans la mégalopole de Tokyo a démontré que les effets du jardinage pour la santé sont toujours là dans un environnement urbain et bruyant !

Jardiner, c’est perdre des calories sans s’en rendre compte !

Si vous avez la chance d’avoir un jardin de 25 m² ou plus, vous allez devoir investir dans une petite motobineuse électrique à petit prix. Il appartient à chacun de choisir sa motobineuse en fonction de la nature des travaux de jardinage, de la superficie disponible et du budget : électrique ou thermique, avec un jeu de deux fraises ou plus, etc. Quoi qu’il en soit, la motobineuse fera le travail pour vous : elle retournera la terre de manière efficace, en un seul passage, pour ameublir le sol et le rendre fertile. Votre motobineuse exigera toutefois de vous un peu de marche quotidienne en tenant ses mancherons, ce qui vous permettra de travailler la coordination corporelle tout en brûlant quelques calories sans se prendre la tête ! Une demi-heure d’arrosage permet de brûler quelque 90 Kcal, 45 minutes de taille de rosier vous feront brûler plus de 150 Kcal… alors bien sûr, ce n’est pas comparable à un marathon, mais c’est déjà ça !

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Réduire notre impact environnemental en changeant nos habitudes alimentaires https://www.vivement-la-desintox.com/reduire-notre-impact-environnemental-en-changeant-nos-habitudes-alimentaires/ Mon, 17 Dec 2018 03:31:49 +0000 https://www.vivement-la-desintox.com/?p=20 [...]]]> Les scientifiques affirment que la meilleure façon de réduire votre impact environnemental sur la planète est d’éviter la viande et les produits laitiers.

Il est possible de réduire de plus de 75 % l’utilisation des terres agricoles dans le monde et de continuer à nourrir la population mondiale, selon les dernières recherches sur la consommation de viandes et de produits laitiers d’autant plus que ce sont essentiellement les pertes de zones sauvages au profit de l’agriculture qui sont à l’origine de l’extinction massive actuelle de la faune sauvage.

Il est bon de rappeler que plus de 80 % des terres agricoles produisent plus de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture, sachant que le circuit agricole inclut la production de viande et le lait, fortement consommateur de produits issus de l’agriculture.

En cela, les régimes végétariens et végétaliens constituent l’alternative la plus puissante, bien devant les autres moyens de réduction de gaz à effet de serre, pour lutter à la fois contre la pollution des sols mais aussi contre le réchauffement climatique global. Personne n’en parle et pourtant, l’impact de l’agriculture et de la consommation alimentaire sont énormes à l’échelle mondiale.

Les bovins sont une source énorme de pollution, lors de leur cycle d’élevage. Les problème environnementaux lies à l’élevage sont nombreux et croire qu’acheter de la viande bio, par exemple, est une solution au problème est un leurre. Certes l’impact écologique sera réduit au niveau des sols mais le problème demeure, à savoir la pollution générée. Le seul moyen de réduire réellement cet impact environnemental est de renoncer à la viande ou de fortement en réduire sa consommation.


Du fait de la grande variabilité de l’impact environnemental des différentes exploitations agricoles, les dommages peuvent être réduits sans que la population mondiale ait besoin de devenir entièrement végane. Remplacer la moitié la plus nuisible de la production de viande et de produits laitiers par des aliments d’origine végétale apporteraient eux aussi de nombreux avantages et si l’on voulait quantifier cela, alors les effets bénéfiques d’une telle action seraient proches de 65% de ceux consistant à se débarrasser de toute production de produits laitiers et de viande.

Le défi se situe plus au niveau de la communication. Il y a des millions de fermes ou de lieux de production agricole dans le monde qui ne requièrent pas forcement tous les mêmes changements dans leur mode de fonctionnement. Tout changer, à l’échelle mondiale, est donc un casse tête auquel il faut ajouter la barrière étatique et économique.

Mais la production piscicole n’est pas en reste. Bien qu’elle apparaisse anodine, la production d’excréments par les poissons favorise la production de méthane dans les étangs. Considérée pendant longtemps comme une activité neutre et non polluante, il est désormais prouvé que la pisciculture, bien que son impact soit moindre que la production bovine par exemple, reste une activité polluante.

Quoiqu’il arrive, aujourd’hui, nous pouvons dire avec certitude que le production animale destinée à la consommation est l’un des plus gros polluant au niveau mondial. A moins de changer drastiquement notre alimentation, notre impact environnemental n’ira pas en s’améliorant au fur et à mesure que la population croit.

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