Réduire notre impact environnemental en changeant nos habitudes alimentaires

Les scientifiques affirment que la meilleure façon de réduire votre impact environnemental sur la planète est d’éviter la viande et les produits laitiers.

Il est possible de réduire de plus de 75 % l’utilisation des terres agricoles dans le monde et de continuer à nourrir la population mondiale, selon les dernières recherches sur la consommation de viandes et de produits laitiers d’autant plus que ce sont essentiellement les pertes de zones sauvages au profit de l’agriculture qui sont à l’origine de l’extinction massive actuelle de la faune sauvage.

Il est bon de rappeler que plus de 80 % des terres agricoles produisent plus de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture, sachant que le circuit agricole inclut la production de viande et le lait, fortement consommateur de produits issus de l’agriculture.

En cela, les régimes végétariens et végétaliens constituent l’alternative la plus puissante, bien devant les autres moyens de réduction de gaz à effet de serre, pour lutter à la fois contre la pollution des sols mais aussi contre le réchauffement climatique global. Personne n’en parle et pourtant, l’impact de l’agriculture et de la consommation alimentaire sont énormes à l’échelle mondiale.

Les bovins sont une source énorme de pollution, lors de leur cycle d’élevage. Les problème environnementaux lies à l’élevage sont nombreux et croire qu’acheter de la viande bio, par exemple, est une solution au problème est un leurre. Certes l’impact écologique sera réduit au niveau des sols mais le problème demeure, à savoir la pollution générée. Le seul moyen de réduire réellement cet impact environnemental est de renoncer à la viande ou de fortement en réduire sa consommation.


Du fait de la grande variabilité de l’impact environnemental des différentes exploitations agricoles, les dommages peuvent être réduits sans que la population mondiale ait besoin de devenir entièrement végane. Remplacer la moitié la plus nuisible de la production de viande et de produits laitiers par des aliments d’origine végétale apporteraient eux aussi de nombreux avantages et si l’on voulait quantifier cela, alors les effets bénéfiques d’une telle action seraient proches de 65% de ceux consistant à se débarrasser de toute production de produits laitiers et de viande.

Le défi se situe plus au niveau de la communication. Il y a des millions de fermes ou de lieux de production agricole dans le monde qui ne requièrent pas forcement tous les mêmes changements dans leur mode de fonctionnement. Tout changer, à l’échelle mondiale, est donc un casse tête auquel il faut ajouter la barrière étatique et économique.

Mais la production piscicole n’est pas en reste. Bien qu’elle apparaisse anodine, la production d’excréments par les poissons favorise la production de méthane dans les étangs. Considérée pendant longtemps comme une activité neutre et non polluante, il est désormais prouvé que la pisciculture, bien que son impact soit moindre que la production bovine par exemple, reste une activité polluante.

Quoiqu’il arrive, aujourd’hui, nous pouvons dire avec certitude que le production animale destinée à la consommation est l’un des plus gros polluant au niveau mondial. A moins de changer drastiquement notre alimentation, notre impact environnemental n’ira pas en s’améliorant au fur et à mesure que la population croit.